Jeudi, ça se dit Donnerstag en allemand, soit "le jour du tonerre".
C'est aujourd'hui, ce midi même que j'ai appris par hasard le décès d'un amuseur public connu de tous, Carlos. Un gros, sympa, qui s'en amusait lui-même. Amuseur populaire au sens noble du terme (c'est à dire sans se prendre au sérieux et loin d'être con), fils d'une figure du XXè siècle, le docteur Françoise Dolto, dont j'ai probablement profité des thèses et travaux, étant encore relativement jeune.
C'est donc pas une crise cardiaque qui a emporté ce bonhomme (qu'on peut écrire en deux mots sans arrière pensée), à l'âge de 64 ans.
Sociétaire des grosses têtes, Yvan-Chrysostome Dolto de son vrai nom, né le 20 février 1943, y participera de nombreuses années. Il fait désormais partie des esprits disparus de l'émission-phare de RTL (voire de la radio française), avec Jean Yanne, et Jacques Martin. De même, c'est également un type de la catégorie de Bézu, lui aussi récemment défunt, qui disparaît. Ca commence à faire un trou.
Je vais vous dire (et c'est rare dans mes nécros) le fond de ma pensée : on s'en tape du niveau de Rosalie ou du tirelipimpon. Je n'étais pas grand fan de ses chansons, mais j'aimais bien le personnage. La qualité d'une prestation ne peut, de toutes façons, être jugée par des gens qui s'étriperaient plutôt qu'être dix à comprendre le dernier Godard.
Ami d'Eddie Barclay, il avait dit à son enterrement : "Eddie Barclay a inventé le show-business. A ma mort il ne restera plus que le business". J'ai peur que l'avenir lui donne raison. Et c'est bien ce qui m'emmerde.
Je mets la photo pour le principe, mais on sait tous qui il était.